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mardi 7 février 2012

Archi à chaud.


Quelques traces au stade embryonnaire de ce que sera, après une gestation suffisante le projet de design d’espace…

En deux mots, les étudiants planchent actuellement sur un espace de spectacle en plein air, lieu éphémère et mutable dont la géométrie variable doit offrir différentes configurations de la plus ouverte à une disposition plus privative en passant par différents degrés de proximité entre le public et le jeu.


La lecture de la demande a fait l’objet d’en effort de programmation nécessaire avant de dessiner quelque forme et pour mieux apprécier les différents postes et fonctions à prendre en charge. Ce travail, verbalisé, n’est pas encore présenté.
Ici, ce sont des premiers gestes encore loin de l’objet final ; les structures qui se laissent devinées n’ont pas de peau, parfois même elles ne sont que principe, concept en dehors de l’échelle comme des schémas d’organisation en puissance.


Ce ne sont pas, au premier coup d’œil, les moments les plus spectaculaires mais les premiers instants du projet, des traces authentiques, non « filtrées », avec la pulpe, voire des grumeaux.

Avant de placer des entités nommées avec leurs fonctions d’usage, on joue aux cubes. On pose des possibles en termes de géométrie, d’encombrement. À ce propos, des limites de surfaces sont versée au programme ; ces dernières sont déjà intégrées mais pas au mètre près à ce niveau de définition. On s’accorde quelque souplesse au profit d’une interrogation la plus ouverte possible.




Comme d’habitude, et peut-être plus encore dans le cadre du projet de design d’espace, on compose à la fois en projection 2D, sollicitant les MCR (rappel : Modes Conventionnels de Représentations, voir la page dédiée) et en volume pour mieux percevoir le déploiement des formes et leur réalité spatiale.



Ainsi, ce sont d’abord de purs moyens plastiques qui émergent. Des solutions mécaniques d’agencement pour répondre au caractère mutable de l’espace scénique. Les structures doivent être en partie escamotables. C’est dans le pli, l’articulation qu’on trouve les premières solutions. Celles-ci ne sont pas encore telles places assises, telle cloison ou surface de jeu. Ce sont des manipulations auxquelles on attribuera ensuite des fonctions plus précises en les adaptant à l’échelle humaine et en les intégrant aux contraintes d’encombrement.









Encore quelques morceaux pour que vous vous rendiez mieux compte des étapes du travail et de la gymnastique quotidienne qui précède les moments de rendus, ceux-ci occultant parfois la longue maturation du projet d’arts appliqués.



 



Compagnon idéal du dessin dans ce cadre : le calque d’étude qui permet de réviser en permanence telle décision par-dessus le geste précédent. Ce support exclut le « joli » dessin qui fige la forme et interdit la saine remise en question par l’étudiant des hypothèses naissantes.

...






ça finit par se préciser quand même...